10 jours à Mexico… Un immense cadeau que je m’offre et que j’emballe dans mon sac à dos de 25 litres. Après une tournée intense pour les Grands Explorateurs sur le Guatemala, j’avais la langue à terre, mais aussi, une envie d’évasion sans la pression d’un projet de film.
J’étais très excitée à l’idée de me retrouver seule dans cette ville dense. Une solitude calculée, un voyage à mon rythme où chaque pas sera mien. La simple idée d’avoir un appartement quelques jours à moi dans cette ville me procure un vertige de bonheur.
Comme prévu, je côtoie le désordre organisé et la pollution, mais surtout, je multiplie les «wow» devant la quantité de musées et d’espaces de culture de grande qualité. Parfois, au détour d’une rue, on se sent à mille lieux de la mégapole. Les espaces verts semblent avoir préservé quelques quartiers du chaos. On oublie que 22 millions d’habitants circulent chaque jour à l’intérieur de cette ville, puis on fait le plein de nature.
Je m’arrête sans cesse dans les marchés pour déguster de délicieux tacos al pastor pour trois ou quatre dollars. Manger à Mexico fait partie de mes activités préférées. Quand ce n’est pas sur le pouce ou dans une taqueria de quartier, c’est dans un restaurant gastronomique que je fais le plein. Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.
Je marche encore et encore. D’un quartier à l’autre. Sans but. De la liberté tout douce.
Ci-dessus un petit assemblage tout simple d’images que j’ai montées pendant une trop longue escale.